Dimanche 29 Mai - Best-of Inde3 #21 et #22

Top 50 - #21
Des pêcheurs relèvent leurs filets sur la plage de Kovalam (Inde)...


Top 50 - #22
... mais le butin est maigre après tant d'efforts - Octobre 2009

Samedi 28 Mai - Best-of Inde3 #20

Top 50 - #20
Ces visages énigmatiques donnent une atmosphère particulière aux temples de Bali - Décembre 2010


Vendredi 27 Mai - Best-of Inde3 #19

Top 50 - #19
Le train des Nilgiri fait une pause - Kerala (Inde) - Octobre 2008

Jeudi 26 Mai - Best-of Inde3 #18

Top 50 - #18
A Angkor, pendant la mousson (Cambodge) - Juillet 2009


Mercredi 25 Mai - Best-of Inde3 #17

Top 50 - #17
Un paysan emmène son troupeau - village près de Bangalore (Inde) - Décembre 2009


Mardi 24 Mai - Best-of Inde3 #16

Top 50 - #16
Coucher de soleil sur les collines de Wayanad - Kerala (Inde) - Novembre 2009


Samedi 21 Mai - Farewell and goodbye...

Grâce à vous tous, notre soirée de départ restera un moment inoubliable.

Merci d'avoir mis le feu, merci de nous avoir gâtés, merci pour le bel album photo, juste merci quoi...

(et les filles, merci pour la photo 7, je vais me la mettre en fonds d'écran :-)))


Samedi 21Mai - Best-of Inde3 #15

Top 50 - #15
Ce matin-là, sur la grande muraille de Chine, nous avions l'impression d'être seuls au monde - Mutyanyu (Chine) - Avril 2010


Jeudi 19 Mai - Best-of Inde3 #14

Top 50 - #14
Un matin, depuis le village Gurung de Tanchok, nous avons pu admirer l'Annapurna sous les premiers rayons de soleil (Népal) - Novembre 2010


Mardi 17 Mai - Best-of Inde3 #13

Top 50 - #13
Rencontre avec des enfants dans un village au bord du Mékong - Luang Prabang (Laos) - Mars 2009


Dimanche 15 Mai - Best-of Inde3 #12

Top 50 - #12
Les plages des Andaman, très sauvages, gardent encore les traces du tsunami (Inde) - Février 2011


Samedi 7 Mai - Best-of Inde3 #11

Top 50 - #11
Le jour de son mariage, la mariée se recouvre d'or, Bangalore (Inde) - Avril 2010


Jeudi 5 Mai - Retour à Varanasi

Vue des ghats, Varanasi (Inde) - Avril 2011

Mercredi 4 Mai - Best-of Inde3 #10

Top 50 - #10
Pause déjeuner à Pushkar, Rajhastan (Inde) - Octobre 2009


Dimanche 1er Mai - Calcutta, l'atypique

16h de train pour couvrir les 700km qui séparent Varanasi de Calcutta. Je vous laisse faire le calcul mais on est loin, très loin, du tgv... Pour autant, le voyage fut plutôt agréable. C'est vrai qu'après s'être levés 2 jours de suite à 4h du matin, il ne nous aura pas fallu longtemps avant de sombrer dans un sommeil bien mérité. 
A notre arrivée à Calcutta, un taxi nous a déposé du côté du Victoria Memorial où nous avons commencé la visite. Une journée c'est court pour découvrir complètement une ville telle que Calcutta mais suffisant pour se faire une idée de l'esprit de la ville.

Calcutta a été la capitale de l'empire britannique des Indes jusqu'en 1911 date à laquelle, en raison de mouvements nationalistes très présents dans l'ouest Bengale, elle a été transférée à New Delhi. Il subsiste encore quelques traces de ce passé glorieux dans le centre ville. Certains bâtiments de l'époque sont toujours là mais malheureusement, faute de moyens, ils ne sont pas entretenus et on a souvent l'impression de se balader dans un champ de ruines. On a même vu des arbres pousser sur les façades et le toits de certains immeubles. Ce qui est rageant c'est que plutôt que de rénover ce patrimoine exceptionnel, les promoteurs préfèrent construire des hôtels tout neuf à côté et finalement tout ça créé une alchimie un peu bizarre qui donne à la ville son caractère unique.

Il faut se balader dans les artères de la ville pour découvrir des scènes de rues pittoresques : un coiffeur installe une chaise et un miroir sur le trottoir, un tireur de rickshaw se repose sous son véhicule, des hommes se lavent dans des bains publics,... Inutile de préciser que la pauvreté est omniprésente. Ce n'est pas pour rien que mère Thérèsa a installé ses missionnaires de la charité dans cette ville. D'ailleurs, il faut faire le détour jusqu'à AJC Bose Road pour découvrir dans un recoin le local qui abrite toujours les soeurs de la charité et le tombeau de mère Thérèsa. Nous avons eu la chance d'arriver pendant une célébration religieuse et nous nous sommes posés quelques minutes pour écouter les chants des religieuses. Très émouvant...

Bref, comme Varanasi, Calcutta est une ville atypique qui mérite le détour. Y vivre n'est certainement pas chose facile car le climat est difficile (très chaud et humide) et surtout cette immense pauvreté doit être oppressante à la longue.

Autre caractéristique étonnante: une ville nouvelle, le new Calcutta, est en train de sortir de terre à une dizaine de kilomètre du centre-ville en direction de l'aéroport. Le début d'une nouvelle ère ?

Samedi 30 avril - Varanasi, l'incroyable

Nous avions décidé pour notre dernier voyage de partir sans enfants pour aller découvrir une des villes les plus impressionnantes de l'Inde c'est à dire Varanasi.

Varanasi est l'une des plus anciennes villes du monde. Ce n'est pas que la ville soit très grande mais on peut y découvrir toutes les facettes de l'Inde. On passe de la splendeur au dégout en 2 secondes.

Donc la ville se compose principalement de ses ghats et d'un vieux centre avec des petites ruelles si étroites que seules les motos peuvent y circuler. Les pèlerins arrivent de toute l'Inde pour offrir à leurs défunts un ultime cadeau, celui de monter directement au Nirvana sans passer par la case réincarnation.

Pour cela rien de plus simple, il suffit de se faire brûler au bord du Gange. Mais avant la flambée, certaines étapes doivent être respectées.

Le défunt devra donc subir cette incinération dans les 24h qui suivent la mort. Il sera pendant ce temps massé à l'huile, rasé et complément enroulé dans un tissu de couleur qui dépend de la personne (orange pour les jeunes femmes, blanc pour les hommes et doré rouge pour les plus anciens). Le corps sera ensuite emporté sur les bords du  Gange où il sera baigné puis mis à sécher avant d'être enflammé par un membre de la famille qui aura lui aussi subi la même préparation.

La préparation du bûcher est aussi importante. En effet, en fonction des revenus de la famille le corps brulera plus ou moins rapidement dans de bonnes conditions. Le bois le plus cher est le bois de santal que très peu d'indiens peuvent se permettre. Il faut environ 350kg de bois pour bruler un corps sur 3 heures de temps. Après quoi il ne restera dans les braises que le bassin pour les femmes et la cage thoracique pour les hommes. Ces derniers seront jetés directement dans le Gange après la crémation. Pour les petits budgets, l'état propose la crémation électrique beaucoup plus rapide et moins cher. Mais pas de soucis le résultat est le même. Ils finissent tous au même endroit c'est à dire le Nirvana.

Les crémations ne s'arrêtent jamais. Le bûcher continue jour et nuit donc si vous êtes de passage vous êtes sûrs de ne pas y échapper. Pour les âmes très sensibles sachez que vous ne verrez jamais d'enfants. En effet ces derniers comme les femmes enceintes, les lépreux, les Sadhus (hommes saints) et ceux mordus par un cobra doivent obligatoirement se réincarner. Ils seront donc jetés directement au milieu du fleuve lestés par une dalle de pierre. A noter que les femmes ne sont pas autorisées au bord du fleuve, car leurs pleurs troublent les cérémonies.

Ce qui est magique avec tout cela c'est que pour les indiens la mort ne semble pas si grave. A quelques mètres des buchers, vous trouverez des hommes lavant le linge des hôtels, des enfants en train de se baigner ou encore une vache qui traverse l'endroit pour pouvoir manger les fleurs de décoration sans que cela ne trouble personne. Il est vrai que cela n'a rien à voir avec ce recueillement que nous jugeons tous nécessaire lors d'un enterrement.

J'ai beaucoup aimé cette ville, si proche de la mort elle vous donne une vraie bouffée de vie avec ces couleurs, ces bruits, ces chants, ces cérémonies et ces touristes. Loin de vous l'idée de passer par cette ville en pensant être près de la mort. Il y règne une joie de vivre et une animation hors du commun. Mais en même temps comment ne pas imaginer leur joie en se mettant dans leur peau et en réalisant qu'ils vont accéder au plus beau des mondes où ni peine ni misère ne règne et cela pour l'éternité.

 

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