Dimanche 29 Mars - De retour de Luang Prabang

Après un vol retour plus agréable qu'à l'aller, nous avons retrouvé cette nuit notre domicile indien. Pour conclure cette escapade au Laos, je vous propose de découvrir en vidéo les talents d'Antonin en pilote de bateau sur le Mékong.


J'ai également compilé ma série de photos en noir et blanc dans un album que vous pourrez feuilleter en cliquant sur le lien ci-dessous

Vendredi 27 Mars - Menu du jour (par Amandine)

Ce matin, comme je m'étais levée de bonne heure, toute la famille est allé visiter le marché de Luang Prabang. Nous y avons vu plein de trucs bizarres... Des grenouilles attachées par les pattes, des écureuils séchés, du chien fumé, des chenilles blanches et des sortes de petits rats dans des boites en plastique.
Il y avait aussi de la viande et du poisson avec plein de mouches dessus.

C'était un peu beurk !!!!

Jeudi 26 Mars - Le rituel du Tak Bat

Message modifié le 27 mars suite à une réclamation de M.Pierre ;-) Le rituel s'appelle en réalité le Tak Bat et non pas le Reras. Ça m'apprendra à me fier au routard... J'en profite pour donner un lien vers une petite notice explicative (2ème page en français).

A Luang Prabang, il existe un rituel millénaire qui fait se lever les fidèles (et les touristes) tous les matins à 6h30 : c'est le Tak Bat. Les plus jeunes pensionnaires des monastères déambulent en silence dans les rues de la ville, vêtus de leur habit safran et munis d'une sébile destinée à recevoir l'aumône. A l'origine, à l'instar de Bouddha, les moines mendiaient ainsi leur nourriture, quelques boulettes de riz gluant ou des fruits. Aux dires des autochtones, ce rituel est aujourd'hui plus symbolique qu'autre chose; les moines n'en ayant plus besoin pour subsister.

Le respect de la procession impose aux curieux ne pas s'approcher trop près des moines et surtout de se tenir assis. Malheureusement, les tours operators déversent chaque matin des cars de touristes mal informés et avides "d'authenticité" ce qui menace la survie même du Tak Bat. En ce qui me concerne, j'avais monté le 300mm sur le K10 ce qui m'a permis de suivre la cérémonie de loin.


Mercredi 25 Mars - Instantanés de Luang Prabang

Ici, il faut savoir vivre avec l'appareil photo en bandoulière. Chaque coin de rue révèle des scènes que tout photographe rêve d'immortaliser.


Mardi 24 Mars - Cartes postales de Luang Prabang

Chauffeurs de Tuk-tuk au repos.

Reflets du couchant sur le Mékong.


Lundi 23 Mars - En remontant le Mekong

Ce lundi nous avons loué une petite embarcation à moteur afin de remonter le Mékong sur une trentaine de kilomètres en direction des Pak Ou Caves. Il s'agit de 2 grottes situées sur la rive droite du Mékong qui renferment des milliers de statuettes de Bouddha. C'est le lieu de pèlerinage Bouddhique le plus réputé du coin. Chaque année de nombreux fidèles viennent y déposer une statuette de Bouddha, d'où le nombre impressionnant.


 En réalité pour nous cette visite était un prétexte pour découvrir la vallée du Mékong, les paysages qui l'encadrent et la population qui l'habite: pêcheurs, orpailleurs, riziculteur. Nous avons fait une halte au village de Ban Xan Hai où nous avons acheté du Lao-Lao, la boisson locale fabriquée à base d'alcool de riz.

Nous avons également pû approcher d'un peu plus près la population rurale du Laos.

Comme d'habitude, Antonin a été suffisamment persuasif (ou suffisamment pénible) pour réussir à grimper sur les genoux de notre bâtelier et prendre la barre pendant quelques kilomètres. Antonin, c'est notre pilote fou !

Dimanche 22 Mars - Indochine

Puisque nous sommes en vacances au Laos, profitons-en pour réviser un peu nos cours d'histoire-géo de terminale sur l'Indochine.

Tout d'abord, qu'est-ce que l'Indochine ? Le terme Indochine est souvent employé pour désigner l'Indochine Française, une ancienne colonie française située sur les territoires des actuels Laos, Cambodge et Vietnam; ce dernier étant composé à l'époque de 3 territoires: le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine (voir une carte explicative ici). Plus généralement, l'Indochine désigne un territoire péninsulaire composé de pays situés entre l'Inde et la Chine. Soit les 3 précédents plus la Birmanie, la Thaïlande et une partie de la Malaisie.

La conquête de l'Indochine par la France commença en 1859 par la Cochinchine et s'acheva en 1907. Pendant quelques décennies, la France tira de gros bénéfice des ressources naturelles de l'Indochine, notamment grâce à l'exploitation de l'hévéa qui fournissait l'industrie automobile en caoutchou. Puis, affaiblie par la seconde guerre mondiale, la France quittera définitivement la péninsule en 1954 à l'issue de la guerre d'Indochine (1946-1954).

Voilà, c'était juste pour se rafraichir les idées et se remettre les principaux jalons en tête. Les plus courageux trouveront une mine d'information sur le sujet à l'adresse suivante.

Que reste-t-il de la présence française à Luang Prabang ? D'abord, il reste un art de vivre à la française, une certaine nonchalance: des restaurants avec terrasse qui proposent des cartes mélangeant cuisine française et asiatique, des terrains de pétanques sur les rives du Mékong, des vendeurs de crêpes et surtout beaucoup de français ! Mais il reste aussi quelques monuments et bâtiments administratifs dont notamment l'école où enseigna le père de l'humoriste Pierre Desproges.

Samedi 21 Mars - Arrivée à Luang Prabang

On aurait pu penser que le voyage à Luang Prabang ne serait qu'une simple formalité. En tout cas, c'était ce que nous espérions en arrivant à l'aéroport de Bangalore vendredi soir. Mais c'était sans compter sur Augustin et sa légendaire obstination à ne pas vouloir fermer l'œil en avion. L'avion agit sur lui comme un tube de Guronsan : ça l'excite ! Pour être tout à fait exact, nous avons pu souffler 30mn pendant l'escale à Bangkok mais la nuit fut blanche, très très blanche...

Entre Bangkok et Luang Prabang, nous avons eu droit à un sympathique coucou à hélice, à peine plus grand que l'avion Playmobil d'Antonin. Une soudaine impression de calme nous a saisis dès que nous avons mis les pieds sur le tarmac de l'aéroport de Luang Prabang. Notre avion était le seul sur la piste et c'est à pied que nous avons rejoint les douanes. Après quelques formalités, nous avons retrouvé Pierre qui nous attendait devant l'entrée. "Ici le principe est simple", nous a-t-il expliqué, "de chez nous, on entend l'avion qui atterrit. On attend 10mn et on part chercher nos visiteurs à l'aéroport". Nous voici sur son blog.

Inutile de préciser qu'après avoir pris possession de notre location, nous avons passé le reste de la journée à nous reposer.

Vendredi 20 Mars - Quoi de neuf ?

Peu d'activité sur le blog en ce mois de mars. D'abord parce que tout simplement notre vie d'expatriés suit tranquillement son cours sans évènement particulier. Mais aussi parce que les 2 dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes notamment pour nos estomacs. Un grand classique: il y en a un qui chope une gastro et c'est toute la famille qui y passe. J'ai même eu droit personnellement à une 2ème couche cette semaine...

C'est dans ce contexte que nous faisons nos valises pour un voyage d'une semaine au Laos que nous espérons dépaysant et reposant. Je prends l'ordinateur portable avec moi. J'essaierai de vous conter nos découvertes au fil de l'eau.

A bientôt.

Samedi 14 Mars - A fonds la forme !

Une grande enseigne française qui s'installe à Bangalore, c'est forcément un évènement. Le 4 avril prochain (jour de mon anniversaire...), c'est un Decathlon qui ouvrira ses portes à quelques encablures de Whitefield. Le magasin de 2 000m² est situé sur Sarjapur Road, juste après le passage à niveau quand on arrive par l'Outer Ring Road. Cet après-midi, nous sommes passés devant. Je me suis arrêté pour prendre une petite photo.




Allez Michel, courage, tu touches au but !

Samedi 7 Mars - Russel Market

Après la visite de City Market en Novembre dernier, c'est équipé de mon K10 et de mes acolytes Jean-Marc et Alex que je prenais le chemin du Russel Market ce matin. Ce marché se distingue du précédent par ses étalages non-veg : poissons, viandes, volailles. L'odeur qui vous accueille à l'entrée du marché au poisson est à déconseiller aux âmes sensibles. Les poissons sont vaguement arrosés d'eau de temps à autre pour faire fuir les milliers de mouches. Quand je pense que c'est là que Bérangère vient s'approvisionner en poisson... Brrr...



A l'entrée du Beef Market ce sont plusieurs dizaines d'aigles (ou faucons...) que nous observons tournoyer au dessus des étals, à l'affut du moindre morceau de barbaque qui pourrait tomber par négligence. Pas évident de photographier car ici le boeuf est sacré et on nous fait bien comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus avec nos appareils.

Jeudi 5 Mars - Le rickshaw du 3ème millénaire

On connaissait la Smart, la Nissan Micra ou l'Austin Mini. Le 23 mars prochain, la Tata Nano fera son entrée sur le marché automobile indien. Fabriquée par le géant industriel indien Tata, ce microbe motorisé sera vendu la modique somme de 100 000 roupies (soit environs 1 500€) ce qui en fait la voiture la moins chère du monde. Pour ce prix, elle collectionne les "ni" : ni climatisation, ni direction assistée, ni vitres electriques, ni ... Bref un confort spartiate, une tenue de route probablement aléatoire (regardez la taille des roues) et la même résistance au choc qu'un pot de yaourt. Mais là, on est bien loin des préoccupations de la majorités des indiens. Côté performances, on est proche de la 2CV: 33 chevaux, 105km/h en pointe, 0 à 70 en 14s.

Neuve, la Nano coutera moins cher qu'un rickshaw. Il est donc fort probable que le succès sera au rendez-vous. Il faut se réjouir je pense de la démocratisation de la voiture en Inde. Aujourd'hui, c'est encore un signe extérieur de richesse et il y a énormément de familles qui se déplacent à moto voire à vélo. Par contre, je n'ose imaginer l'encombrement des routes de Bangalore (déjà bien saturées) lorsque la Nano aura remplacé la moto.

Normalement, la Tata Nano devrait aussi débarquer en Europe d'ici quelques mois. Mais pour 5 000€...

 

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